Vous
ferez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents
suivants :
Document
1 :
Si
nous calculons les corrélations entre le temps qu’on passe devant
l’écran de l’ordinateur et les indicateurs combinés des
relations interpersonnelles, nous ne découvrons aucune valeur
extrapolable. Les analyses de variance que nous faisons avec les
quatre catégories d’utilisateurs, toutefois, détectent certaines
fluctuations des moyennes, toutes par rapport aux collègues de
travail. Les non-utilisateurs entretiennent des relations avec moins
de collègues (0 = 1,13) que les petits (6,22), les intermédiaires
(7,74) et les grands (6,72). Le nombre de communications par semaine
avec leurs collègues de travail est du même ordre (1,79, 8,58,
15,30 et 8,45 respectivement). Ainsi que le nombre de communications
en face-à-face (1,88, 7,06, 8,24 et 6,17 respectivement). Ce sont
encore les non-utilisateurs qui entretiennent le moins de relations
intimes avec des collègues (0,52, 1,34, 1,55 et 1,31
respectivement). Sauf en ce qui concerne le milieu de travail, le
nombre d’heures passées devant un écran d’ordinateur semble
n’avoir aucune incidence sur les relations qu’entretiennent les
répondants, que ce soit avec des membres de leur famille immédiate
ou élargie, des amis proches ou occasionnels, des personnes qui
fournissent un service ou, encore, à qui un service est rendu. En
outre, il n’y a aucun lien entre le nombre d’heures passées
devant un écran d’ordinateur et le sentiment d’être seul. Les
résultats tendent donc à témoigner en faveur d’une corrélation
faible, voire inexistante, entre Internet et les relations sociales.
Tout
d’abord, rappelons que cette recherche a pour objectif de vérifier
si, dans les faits, l’usage d’Internet a une incidence sur le
lien social : cet usage mène-t-il à l’enfermement virtuel ou,
au contraire, constitue-t-il une panacée qui permettra de resserrer
le tissu social à l’ère de la postmodernité ? Pour répondre à
cette question, nous avons mis en relation, au moyen d’analyses
statistiques, un premier ensemble de variables qui mesure le rapport
au monde et un second ensemble qui mesure le temps passé devant un
écran d’ordinateur, y compris celui qui est réservé à Internet.
Les
résultats montrent qu’il y a peu ou pas de lien entre l’usage
d’Internet, y compris ses applications de communication,
c’est-à-dire le clavardage, les forums et le courriel, et le fait
de participer à des activités sociales. De plus, lorsque nous
observons des corrélations significatives, elles sont faibles et
positives et se rapportent, par exemple, à des activités comme «
écrire et recevoir des lettres », « aller au cinéma », «
aller au restaurant » et « recevoir des parents ». Cette tendance
indique au moins que l’usage d’Internet n’est pas un facteur
d’isolement. Il se dégage plutôt des résultats que le Net
favoriserait, bien que très modestement, une ouverture sur le monde.
Par ailleurs, nous avons constaté que le nombre d’heures
consacrées à l’ordinateur a très peu d’influence sur les
sorties : nos analyses de variance révèlent que ce sont les
personnes qui n’utilisent jamais un ordinateur qui vont le moins au
cinéma, au théâtre ou au restaurant. Toutefois, ce sont les
résultats des analyses de régression multiple qu’il importe de
retenir. En effet, ces analyses permettent d’établir que les
variables sociodémographiques comme le sexe et l’âge expliquent
autant la participation aux activités sociales que les variables qui
ont trait à l’usage d’Internet (bien que les coefficients
soient, aussi, plutôt faibles).
Par
ailleurs, l’usage d’Internet aurait peu d’influence sur le
nombre de personnes avec qui on entretient une relation et sur la
fréquence des échanges que l’on a avec ces personnes. En réalité,
ni Internet ni les déterminants sociaux traditionnels ne parviennent
à rendre compte adéquatement des liens que l’on entretient avec
l’autre. Néanmoins, quelques phénomènes attirent l’attention.
Premièrement,
nous remarquons la quasi-absence de lien entre l’usage du Net et
les relations que l’on maintient avec les membres de sa famille
immédiate. En effet, les catégories de relations sociales qui
semblent les plus touchées sont celles des collègues de travail,
des membres de la famille élargie et des amis. Dans ces cas, l’usage
d’Internet (surtout ses applications de communication) – et,
encore une fois, si faibles que soient les corrélations – semble
avoir une influence positive. En second lieu, même si ces facteurs
ont une certaine capacité explicative, elle est sans grande
substance et ne contribue que très partiellement à rendre compte du
lien social dans les sociétés contemporaines.
À
l’évidence, il n’y a pas lieu de parler d’enfermement de
l’internaute, pas plus qu’il est permis d’attribuer à la
technologie des propriétés catalytiques de sociabilité. D’abord,
le Net a peu d’effet sur le nombre de personnes que l’on connaît
et, lorsque nous constatons la présence d’une corrélation, elle
est positive, ce qui suggère une tendance vers le maintien et non
vers la rupture du lien social. Ensuite, il faut souligner que les
coefficients sont faibles pour toutes les catégories de lien social.
En revanche, nous observons que l’usage d’Internet est le plus
souvent associé aux échanges avec les collègues de travail et le
moins souvent avec les membres de la famille proche. Par ailleurs,
nous constatons que l’usage d’Internet a très peu d’influence,
négativement ou positivement, sur la fréquence des échanges, sur
la communication interpersonnelle et sur la profondeur des liens.
Sylvie
Lafortune et Simon Laflamme,
«
Utilisation d’Internet et
relations sociales »,
Université
Laurentienne (Ontario, Canada).
Document
2
:
Actualité :
La
solidarité via le net
Au-delà
du simple soutien psychologique, le réseau internet est devenu un
réel centre d’aide entre citoyens français. Tout le monde n’a
pas les moyens d’utiliser la publicité ou les journaux pour faire
passer un message. Aujourd’hui les associations peuvent utiliser
internet ainsi que ses réseaux sociaux. Cette notion de solidarité
par le web est d’actualité. En effet, Cédric Lebert (41 ans,
artiste-peintre) et Brann du Senon (51 ans, chômeur) sont deux
anciens SDF (Sans Domicile Fixe) qui se sont rencontrés sur Facebook
grâce à un groupe rassemblant « Les anciens de la rue » créé
par Cédric Lebert. Ils se posent une seule et même question : «
Pourquoi n'y a-t-il pas de particuliers dans le fichier du 115 ? ».
Ils décident de venir en aide aux personnes qui en ont besoin,
sachant pertinemment ce qu'est la vie d'un SDF, et font appel à la
population française par l'intermédiaire d'un célèbre réseau
social. Ils créent, avec huit autres personnes, le 3 Février 2012,
une page Facebook
intitulée « Le particulier du 115 ».
L’idée,
au départ, était de collecter des offres de logement et de les
mettre à disposition des associations. Cédric Lebert et Brann du
Senon ne veulent que du concret, ainsi, faute de pouvoir héberger
des sans-abris, ils demandent aux internautes des vêtements chauds,
un repas, ou encore des couvertures. Cette aventure qui pourrait
paraitre « fastidieuse » est, en réalité, un franc
succès bien que ce ne soit que le début. Le mercredi 8 Février, un
salarié sans toit, expulsé du local qu'il « squattait »
est le premier à s’être fait accueillir par une famille désirant
garder l’anonymat. La page rassemble aujourd’hui plus de 5000
membres.
Francis
sous la neige (Aurélie Champagne/Olivier Volpi)
Grâce
à ces nouvelles technologies d’information et de communication,
chaque individu peut désormais interagir avec n’importe quelle
autre personne, que ce soit un ami ou une personne anonyme. En effet,
de nos jours un individu peut être aidé à propos de n'importe quel
sujet seulement en tapant quelques mots clés dans un moteur de
recherche. Si autrefois un individu pouvait penser être le seul à
être accablé d’un problème, le progrès technique a fait, et
continue à faire en sorte que, personne, étant équipé de nouveaux
moyens de communications, notamment un ordinateur et internet, ne se
sente plus seul face à cela. Les internautes peuvent ainsi trouver
du soutien, et se sentir moins seuls psychologiquement lorsqu’ils
le sont physiquement.
http://ntic-individus-societe.e-monsite.com
Document
3 :
Les
travaux portant sur la sociabilité téléphonique montraient quant à
eux le lien étroit entre sociabilité en face à face et sociabilité
téléphonique : « plus on se voit, plus on s’appelle ». Les
travaux issus du projet Entrelacs confirment ce point : la
corrélation est très forte entre l’intensité d’utilisation de
chaque service de communication (courriel, messagerie instantanée,
téléphone…) et la rencontre en face à face, ce qui conduit à
rejeter l’hypothèse de substitution entre la relation en face à
face et la relation à distance. De fait, on observe des formes de
combinaison et d’entrelacements de plus en plus complexes entre les
formes de communication, qui s’inscrivent dans un mouvement de plus
grande ampleur à savoir la convergence entre les médias de masse et
les outils de communication interpersonnelle. L’Internet a permis
cette rencontre inédite entre communication verticale de masse (un
vers plusieurs) et la communication interpersonnelle et horizontale
(un vers un) qui se traduit dans le domaine économique par le
rapprochement des secteurs des média et des télécoms et au niveau
des usages par de nouvelles formes de combinaisons d’usages. A
l’articulation entre la communication interpersonnelle et la
communication de masse, se situe, dans la zone de frottement, tous
les collectifs et réseaux qui organisent la diffusion et le partage
dans les réseaux de sociabilité (plusieurs vers plusieurs).
Plusieurs
points méritent d’être soulignés sur l’entrelacement des
outils de communication interpersonnelle :
Tout
d’abord, plus la relation est proche, plus une panoplie importante
de moyens sera utilisée. Dans la construction de la relation, la
progression dans l’intimité se marque par l’élargissement de la
palette des services utilisée. On remarquera que dans la rencontre
amoureuse initiée sur internet, les étapes préliminaires avant la
rencontre empruntent un à un les différents outils dans un
cheminement qui passe de l’échange collectif à l’échange à
deux, puis de l’écrit au partage de la voix, avant d’aboutir à
la rencontre des corps. Ensuite, il apparaît que plus on consacre un
temps important à la communication, plus on a un réseau de
correspondant élargi, plus on utilise une palette diversifiée
d’outils et de moyens. On est face à un « modèle étagé » où
l’introduction d’une nouvelle modalité de contact se surajoute
aux autres et ne conduit pas à la disparition des modalités
antérieurement utilisées.
Enfin,
les formes de combinaison varient selon les individus. Parmi ceux qui
ont des pratiques intenses de communication, une distinction s’opère
entre ceux qui combinent courriel et téléphone et ceux qui
combinent toutes les formes de messagerie textuelles sur mobile et
internet avec la voix. Ces différences recouvrent des effets d’âge
(les retraités étant sur-représentés dans le premier groupe, les
moins de 25 ans dans le second) et des phénomènes d’ancienneté
dans la pratique d’internet (les anciens internautes étant
davantage portés sur le courriel et le téléphone).
Plus
généralement, on observe des superpositions dans l’utilisation
des médias : les usagers développent
de plus en plus une connexion continue qui les conduit à superposer
les unes sur les autres leur utilisation des médias : surfer ou
faire des jeux vidéo en écoutant le son de la télé, consulter ses
courriels en téléphonant, laisser plusieurs fenêtres de chat ou de
messagerie instantanée ouvertes sur son écran pendant
que l’on travaille à autre chose… Ces différents phénomènes
sont au principe d’une transformation (sans doute) profonde de
l’économie attentionnelle des individus, capables à la fois de
mener plus facilement plusieurs tâches
en même temps, mais aussi soumis plus fortement au risque de ne pas
savoir gérer la dispersion de leurs engagements.
Valérie
Beaudouin, " Les
dynamiques des sociabilités ", In
C. Licoppe, L'évolution
des cultures numériques.
Document
4 :
Entre
tercet, rime, clavier, réalité et virtualité, le haïku a été à
l’honneur de la soirée de remise des prix qui s’est tenue le 14
mars 2012 aux Champs libres. Chuchoté, raconté ou speed web buildé,
il a pris différentes formes et couleurs pour séduire vos yeux et
vos oreilles. Les plus beaux haïkus twittés pendant ces deux mois
de concours ont eu la part belle dans cette soirée au croisement de
la poésie et des nouveaux usages du numérique.
“L’hiver arrive / J’ai dérangé tes jupons / “Pardon” dit le vent”, Charlotte Legendre-Plouhinec (94)“Comme un ouragan / Cuillère argentée / Dans le pot de confiture”, Léna Polard (29)“Que ce vent glacé / Bouscule mes vérités : / Je serai poète”, Julien Bouton (29)
“printemps arabe / une robe d’été croise / deux Burqas noires”, André Cayrela (34)“fumée par le nez / fumée de la bouche / il fait zéro sur mon quai”, Eric Choisy (22)
“Sur la pointe des pieds / A la nuit tombée / Le silence devient pesant “, Elodie Le Vey (29)“Au cou nu de l’arbre / le vent fou accroche / Une écharpe de plastique”, Marine Clabé (35)
“un petit chat marche / et derrière lui ses traces / dans le givre blanc”, CM2 de l’école publique Les Callunes, Guichen (35)
Ecriture personnelle :
Pensez-vous
que la sociabilité numérique et la sociabilité en chair et en os
se font concurrence ou qu'elles se complètent?
Corrigé :
Corrigé :
Méthode
de synthèse appliquée au corpus n°1 sur les échanges numériques
1.
Analyse des documents :
a)
Exemple pour le document 1 :
Si
nous calculons les corrélations
(
= rapport de dépendance
dû à un lien de cause à effet ou un lien créé par une cause
commune) entre
le temps
qu’on passe devant l’écran de l’ordinateur
et les indicateurs combinés des relations
interpersonnelles,
nous ne découvrons aucune valeur extrapolable (extrapolable
= qui peut être généralisé).
Normalement,
vous comprenez au moins l'idée que ce texte parle de relation entre
ordinateur et sociabilité. Si vous ne comprenez pas la fin de la
phrase, vous n'en tenez pas compte : dans une synthèse, il vaut
mieux une omission qu'un contresens. (En fait cela veut dire que dire
que l'on n'obtient pas de courbe significative si l'on compare les
variations du temps consacré à l'ordinateur et du nombre de
rencontres.)
Les
analyses de variance que nous faisons avec les quatre
catégories d’utilisateurs, toutefois, détectent certaines
fluctuations des moyennes, toutes par
rapport aux collègues de travail.
Les non-utilisateurs entretiennent des
relations avec moins de collègues (0 =
1,13) que les petits (6,22), les
intermédiaires (7,74)
et les grands (6,72). Le nombre de
communications par semaine avec leurs collègues de travail
est du même ordre (1,79, 8,58, 15,30
et 8,45 respectivement). Ainsi que le nombre de
communications en face-à-face (1,88,
7,06, 8,24 et 6,17 respectivement). Ce
sont encore les non-utilisateurs qui entretiennent le moins de
relations intimes avec des collègues
(0,52, 1,34, 1,55
et 1,31 respectivement).
Ce
deuxième passage parle de quatre catégories d'utilisateurs et on
voit que les "intermédiaires" font le meilleur score
partout : nombre de collègues, nombre d'échanges virtuels, nombre
d'échanges physiques et nombre de relations intimes. Au contraire,
les non-utilisateurs font le plus mauvais score de sociabilité
professionnelle.
Sauf
en ce qui concerne le milieu de travail, le nombre d’heures passées
devant un écran d’ordinateur semble n’avoir aucune incidence sur
les relations qu’entretiennent les répondants, que ce soit avec
des membres de leur famille immédiate ou élargie, des amis proches
ou occasionnels, des personnes qui fournissent un service ou, encore,
à qui un service est rendu.
Ce
troisième passage dit qu'en dehors du travail, l'usage de
l'ordinateur n'a aucun effet sur les relations sociales quelles
qu'elles soient (famille, amis, etc.).
En
outre, il n’y a aucun lien entre le nombre d’heures passées
devant un écran d’ordinateur et le sentiment d’être seul. Les
résultats tendent donc à témoigner en faveur d’une corrélation
faible, voire inexistante, entre Internet et les relations sociales.
Ce
quatrième passage dit qu'il n'y a pas non plus de corrélation entre
usage de l'ordinateur et sentiment de solitude.
Ensuite
le texte se répète et l'on peut sauter au passage suivant :
Premièrement,
nous remarquons la quasi-absence de lien entre l’usage du Net et
les relations que l’on maintient avec les membres de sa famille
immédiate. En effet, les catégories de relations sociales qui
semblent les plus touchées sont celles des collègues de travail,
des membres de la famille élargie et des amis. Dans ces cas, l’usage
d’Internet (surtout ses applications de communication) – et,
encore une fois, si faibles que soient les corrélations – semble
avoir une influence positive.
Ce
passage montre que les relations familiales ne sont pas affectées
par Internet mais que celles avec les collègues et les amis sont
légèrement favorisées.
Une
fois qu'on a fait cette lecture analytique, on résume brièvement
chaque morceau de texte, chaque idée donc sous la forme d'une phrase
(ou proposition au sens logique). Cela donne par exemple ceci pour
les quatre documents :
b) Analyse
des documents :
I)
a) Des chercheurs
canadiens ont étudié la corrélation entre l'utilisation de
l'ordinateur et la sociabilité.
b) Il apparaît que ceux
qui n'utilisent pas l'ordinateur ont le moins de contacts virtuels et
physiques dans leur vie professionnelle.
c) Les utilisateurs
intermédiaires ont le plus de contacts professionnels.
d) L'influence de
l'ordinateur sur la sociabilité (en nombre et en fréquence) est
quasiment inexistante ou légèrement positive.
e) Internet ne rend pas
solitaire.
f) On ne constate aucune
influence de l'usage de l'ordinateur sur les relations à la famille
mais une corrélation plutôt positive en ce qui concerne le cercle
élargi des connaissances.
II)
a) Les associations
utilisent Internet qui est plus accessible que la presse ou la
publicité.
b) Deux anciens SDF ont
créé une page Facebook pour mettre ne relation les
particuliers et les sans-abri.
c) Cette initiative
rencontre un succès et la page compte aujourd'hui cinq mille
inscrits.
d) Les individus sont
moins isolés face à leurs problèmes grâce à Internet qui leur
permet de recevoir l'aide d'internautes.
III)
a) Des études montrent
que l'utilisation du téléphone est corrélée à la fréquence des
rencontres.
b) La communication par
portable ou mails ne se substitue pas au contact physique.
c) Sur Internet, la
communication interpersonnelle côtoie les médias traditionnels.
d) On constate que plus
la relation est proche, plus les moyens de communiquer sont
diversifiés.
e) Dans la quête
amoureuse on progresse du collectif au tête à tête, de l'écrit au
face à face.
f) On observe que le
temps de communication, le nombre de contacts et de moyens d'échanger
varient de la même façon.
g) Deux groupes se
distinguent : les anciens qui privilégient le mail et le téléphone,
les jeunes qui combinent tous les moyens de communiquer.
h) L'habitude d'utiliser
simultanément plusieurs moyens (téléphone, Internet) tout en
faisant autre chose se développe, ce qui modifie l'usage de
l'attention.
IV)
a) Pendant deux mois, un
concours de haïkus a été ouvert sur Twitter par plusieurs
associations.
b) La remise des prix a
donné lieu à une manifestation qui a permis la rencontre de
nombreux participants.
2. Choix
de la question problématique et du plan :
Le
problème maintenant est de trouver une question d'ensemble (ou
problématique) et les deux ou trois parties qui vont répondre à la
question.
Pour trouver
la question, on a intérêt à se souvenir du texte officiel qui
s'appelle "Problématique" et à regarder le sujet du
travail d'écriture. Il y a obligatoirement un lien entre le texte du
programme et notre question. Il y a souvent un lien entre cette
question et le sujet du travail d'écriture.
Pour ce
corpus, par exemple, je peux me souvenir que le texte cadre dit : "
Comment les nouvelles modalités de ces échanges prolongent-elles
ou, au contraire, bouleversent-elles notre façon de penser la
construction de soi, les relations humaines, les interactions avec
les autres et avec le monde ? "
Voilà une
question qui peut nous inspirer.
Par
ailleurs, le sujet d'écriture est : " Pensez-vous
que la sociabilité numérique et la sociabilité en chair et en os
se font concurrence ou qu'elles se complètent? "
Donc,
ma question peut porter sur le rapport entre sociabilité numérique
et sociabilité "réelle". Ou bien elle peut porter sur le
prolongement ou le bouleversement causé par le numérique dans les
relations humaines.
Une
fois que vous avez fixé la question problématique, vous divisez la
réponse en deux parties et vous distribuez vos propositions dans les
deux parties.
Problématique
:
Comment se
lient la sociabilité numérique et la sociabilité en face à face?
Deux axes :
Complémentarité
virtuel/reél
Diversité
et enrichissement amenés par les NTIC
I)
a) Des
chercheurs canadiens ont étudié la corrélation entre l'utilisation
de l'ordinateur et la sociabilité.
b) Il
apparaît que ceux qui n'utilisent pas l'ordinateur ont le moins de
contacts virtuels et physiques dans leur vie professionnelle.
c) Les
utilisateurs intermédiaires ont le plus de contacts professionnels.
d) L'influence
de l'ordinateur sur la sociabilité (en nombre et en fréquence) est
quasiment inexistante ou légèrement positive.
e)
Internet ne rend pas solitaire.
f) On
ne constate aucune influence de l'usage de l'ordinateur sur les
relations à la famille mais une corrélation plutôt positive en ce
qui concerne le cercle élargi des connaissances.
II)
a) Les
associations utilisent Internet qui est plus accessible que la presse
ou la publicité.
b)
Deux anciens SDF ont créé une page Facebook
pour mettre en relation les particuliers et les sans-abri.
c) Cette
initiative rencontre un succès et la page compte aujourd'hui cinq
mille inscrits.
d) Les
individus sont moins isolés face à leurs problèmes grâce à
Internet qui leur permet de recevoir l'aide d'internautes.
III)
a) Des
études montrent que l'utilisation du téléphone est corrélée à
la fréquence des rencontres.
b) La
communication par portable ou mails ne se substitue pas au contact
physique.
c) Sur
Internet, la communication interpersonnelle côtoie les médias
traditionnels.
d) On
constate que plus la relation est proche, plus les moyens de
communiquer sont diversifiés.
e) Dans
la quête amoureuse on progresse du collectif au tête à tête, de
l'écrit au face à face.
f) On
observe que le temps de communication, le nombre de contacts et de
moyens d'échanger varient de la même façon.
g) Deux
groupes se distinguent : les anciens qui privilégient le mail et le
téléphone, les jeunes qui combinent tous les moyens de communiquer.
h) L'habitude
d'utiliser simultanément plusieurs moyens (téléphone, Internet)
tout en faisant autre chose se développe, ce qui modifie l'usage de
l'attention.
IV)
a) Pendant
deux mois, un concours de haïkus a été ouvert sur Twitter par
plusieurs associations.
b) La
remise des prix a donné lieu à une manifestation qui a permis la
rencontre de nombreux participants.
autre
problématique : Les échanges numériques prolongent-ils ou
bouleversent-ils notre sociabilité ?
Deux
axes :
1)
Les moyens numériques ne nuisent pas à la sociabilité
traditionnelle.
2)
Ils enrichissent notre sociabilité.
Ces
documents nous montrent qu'en matière de sociabilité les échanges
virtuels et les contacts physiques sont complémentaires et varient à
l'identique. Des chercheurs canadiens, auteurs du premier document,
ont étudié la corrélation entre l'utilisation de l'ordinateur et
la sociabilité. Globalement, l'influence de l'ordinateur sur la
sociabilité (en nombre et en fréquence) est quasiment inexistante
ou légèrement positive. On ne constate aucune influence de l'usage
de l'ordinateur sur les relations familiales mais une corrélation
plutôt positive en ce qui concerne le cercle élargi des
connaissances. De plus, on ne note aucun lien entre l'utilisation de
l'ordinateur et le sentiment de solitude. Cette complémentarité
entre le virtuel et le réel ne concerne pas que les particuliers. En
effet, le document 2 nous révèle que les associations utilisent
également Internet qui est plus accessible que la presse ou la
publicité. Ainsi, deux anciens SDF ont-ils créé une page Facebook
pour mettre en relation les particuliers et les sans-abri. Le
document 3 nous montre que dans la société actuelle les moyens de
communication s'ajoutent les uns aux autres au lieu de se faire
concurrence. Des études indiquent que l'utilisation du téléphone
est corrélée à la fréquence des rencontres. La communication par
portable ou mails ne se substitue pas au contact physique. Dans la
quête amoureuse, ajoute Valérie Beaudouin, on progresse du
collectif au tête à tête, de l'écrit au face à face. On observe
que le temps de communication, le nombre de contacts et de moyens
d'échanger varient de la même façon. Enfin, le document 4 témoigne
lui aussi de cette complémentarité entre les contacts virtuels et
les contacts traditionnels. La remise des prix couronnant un concours
organisé sur Internet a donné lieu à une manifestation qui a
permis la rencontre de nombreux participants. On voit donc que la
pluralité des moyens de communication numériques ne nuit nullement
à la vie sociale réelle, les deux évoluent de pair.
Une idee de correction ?
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