mercredi 24 novembre 2010

Propositions pour la mini-synthèse sur : Le rire

Document 1 : 1) Le rire est un réflexe. 2) Il exprime la gaieté. 3) Il est fait de contractions musculaires. 4) Il est causé par l'humour, la plaisanterie et le rire lui-même. 5) Contrairement à ce qu'affirme Rabelais, le rire n'est pas spécifique à l'homme. Document 2 : 6) Le rire existe chez des mammifères éloignés de l'homme. 7) Le rire provoque le plaisir chez le rat. 8) Le singe rit dans les même circonstances que l’être humain. 9) Le singe rit au contact physique. Document 3 : 10) Selon Aristote, seul l'homme rit. 11) Le rire est un amusement aux dépens d'autrui. 12) La comédie se moque de ce qui est méprisable. 13) Le rire manifeste une forme de supériorité. 14) Selon Platon, le rire blâme l’imperfection. Document 4 : 15) Une vielle femme agresse verbalement un fumeur, en l'avertissant du risque d'avoir le cancer des poumons. 16) Le fumeur imperturbable, se moque de la vieille en déclarant que les non-fumeurs attrapent le cancer de l'anus.
Bendjebbour Youssef TP1

lundi 15 novembre 2010

"Les causes du rire." - Article tiré d'une encyclopédie américaine.

Les causes habituelles de rire sont des sensations de joie et d'humour, cependant d'autres situations peuvent aussi bien faire rire.


Une théorie générale qui explique le rire est appelée la théorie du soulagement. Sigmund Freud le résume dans sa théorie selon laquelle le rire libère les tensions et «l’énergie psychique».

Cette théorie est l'une des justifications des croyances que le rire est bénéfique pour la santé. Cette théorie explique pourquoi le rire peut être aussi un mécanisme d'adaptation lorsqu’on est bouleversé, en colère ou triste.


Le philosophe John Morreall affirme que le rire humain peut avoir ses origines biologiques dans une sorte d'expression partagée de soulagement au passage d’un danger. En revanche, Friedrich Nietzsche a suggéré que le rire peut être une réaction au sentiment de solitude existentielle et la finitude que seuls les humains ressentent.


Par exemple, c'est ainsi que cette théorie fonctionne dans le cas de l'humour : une blague crée une incohérence, la phrase semble ne pas être pertinente, et nous cherchons automatiquement à comprendre ce que la phrase dit, suppose, ne dit pas, ou implique. Si nous réussissons à résoudre cette «énigme cognitive», que nous constatons ce qui est caché dans la phrase, quelle est la pensée sous-entendue, que nous amenons au premier plan ce qui était à l'arrière-plan, et que nous nous rendons compte que la surprise n'était pas dangereuse, nous finissons donc par rire de soulagement. Sinon, si l’incohérence n'est pas résolue, il n'y a pas de rire, comme Mack Sennett le fait remarquer : "lorsque le public est confus, il ne rit pas" (ce qui est l'une des lois fondamentales d'un comédien, appelée "exactitude" ). Il est important de noter que l'incohérence peut être résolue, sans que le rire se produise. En raison du fait que le rire est un mécanisme social, il se peut que nous ne nous sentions pas en danger et pourtant ne pas rire. En outre, la mesure de l'incohérence (moment, le rythme, etc) est en rapport avec la quantité de danger que nous ressentons, et donc avec l’intensité et la durée de notre rire. Cette explication est également confirmée par la neurophysiologie moderne.



Le rire peut aussi être provoqué par le chatouillement. Bien qu'il soit désagréable pour la plupart des gens, se faire chatouiller provoque souvent des rires forts qui sont considéré comme des reflets et sont souvent incontrôlables.




Maxime Bazureault EEC2 13


"Les causes du rire", tiré d'une encyclopédie internet américaine

Da Cruz Jonathan TS2EEC




Les causes du rire

Les causes habituelles du rire sont des sensations de joie et d'humour, mais d'autres situations peuvent aussi bien faire rire.


Une théorie générale qui explique le rire est appelé la théorie du soulagement. Sigmund Freud a résumé dans sa théorie que le rire libère les tensions et «l’énergie psychique».
Cette théorie est l'une des justifications de la croyance que le rire est bénéfique pour la santé. Elle explique pourquoi le rire peut être aussi un mécanisme d'adaptation lorsque l’on est bouleversé, en colère ou triste.


Le philosophe John Morreall émet une théorie selon laquelle le rire de l'homme peut avoir ses origines biologiques dans le fait qu’il serait une sorte d'expression partagée de soulagement après le danger.
Friedrich Nietzsche, en revanche, définit le rire comme une réaction au sentiment de solitude existentielle et de finitude que seuls les humains ressentent.


Par exemple, c'est ainsi que cette théorie fonctionne dans le cas de l'humour : une blague crée une incohérence, la phrase ne semble pas pertinente, et nous cherchons automatiquement à comprendre ce que la phrase dit, suppose, ne dit pas, et implique; si nous réussissons à résoudre cette énigme, et nous constatons ce qui est caché dans la phrase, quelle est la pensée sous-jacente, et que nous amenons au premier plan ce qui était à l'arrière-plan, et que nous nous rendons compte que la surprise n'était pas dangereuse, nous finissons par rire de soulagement. D’un autre côté, si la contradiction n'est pas résolue, il n'y a pas de rire, comme Mack Sennett le fait remarquer : «lorsque le public est perplexe, il ne rit pas" (ce qui est l'une des lois fondamentales d'un comédien, appelée "exactitude"). Il est important de noter que l'incohérence peut être résolue, sans que cela fasse rire. Cela est dû au fait que le rire est un mécanisme social, nous pouvons ne pas nous sentir en danger, cependant, l'acte physique de rire peut ne pas avoir lieu. En outre, l’étendue de l'incohérence (le timing, le rythme, etc) a à voir avec le danger que nous ressentons, et ainsi avec l'intensité ou la durée du rire. Cette explication est également confirmée par la neurophysiologie moderne.
Le rire peut aussi être provoqué par le chatouillement. Bien qu'il soit désagréable pour la plupart des gens, se faire chatouiller provoque souvent de grands rires qui sont considérés comme un réflexe et sont souvent incontrôlables.
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vendredi 12 novembre 2010

Préparation d'un sujet d'écriture personnelle :

Sujet: Est-il vrai qu'on corrige les mœurs en riant?

1) Définir le verbe "rire": les 5 sens (déjà connues)
2) Définir le mot "mœurs": Règles de comportement individuels ou collectifs
3) Définir le verbe "corriger":
- Faire remarquer
- Amender
4) Reformulation du sujet avec les différents sens:
- Est-il vrai que lorsqu'on [plaisante/se moque] on [fait remarquer] les comportements [individuels]
[manifeste une émotion] [amende/améliore]
[collectifs]
-->Nous avons fait deux catégories de sens pour le verbe rire:
1) plaisanter, se moquer
2) manifester une émotion
Critère de ce classement: présence ou absence de volonté.

5)
"Castigat ridendo mores" Jean de SANTEUL
écrivain francais du XVIIe. SANTEUL voulait dire que la comédie corrige les mœurs. Par exemple L'Avare et Le bourgeois gentilhomme.

Il y a plus de chance de corriger par la plaisanterie que par l'éclat de rire car le message de l'éclat de rire est implicite. Un éclat de rire exige un décryptage.

Il semble évident qu'il est plus facile de faire remarquer un défaut que d'améliorer un comportement par la plaisanterie.

La raison est que l'amélioration exige beaucoup plus d'efforts. On peut affirmer sans autres examens que la plaisanterie attire l'attention sur les vices.

Prenons le cas d'un obèse boulimique, les moquerie vont-elles suffire a faire changer son vice ? La chance de se réformer est fonction du rapport coût/gain.

Citation de Molière de la préface de Tartufe "on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule. " cette phrase explique pourquoi la moquerie est un correcteur efficace. Toute l'efficacité du rire tiens à la peur du ridicule.

Bilan provisoire :
- Il semble évident que l'on peut facilement faire remarquer un mauvais comportement par la moquerie.
- Quant à faire rectifier un défaut c'est plus difficile. Cela suppose que plusieurs conditions soient remplies :


  • La personne cible soit sensible a la moquerie

  • Il faut également que l'avantage procuré par la correction soit supérieur à l'effort qu'elle exige. (ex : un obèse corrigera son défaut s'il estime qu'il a plus à y gagner qu'à y perdre)

  • il faut que la personne cible ait peur du ridicule.

Si ces 3 conditions sont remplies alors oui, la moquerie corrigera le défaut.