mercredi 24 novembre 2010

Propositions pour la mini-synthèse sur : Le rire

Document 1 : 1) Le rire est un réflexe. 2) Il exprime la gaieté. 3) Il est fait de contractions musculaires. 4) Il est causé par l'humour, la plaisanterie et le rire lui-même. 5) Contrairement à ce qu'affirme Rabelais, le rire n'est pas spécifique à l'homme. Document 2 : 6) Le rire existe chez des mammifères éloignés de l'homme. 7) Le rire provoque le plaisir chez le rat. 8) Le singe rit dans les même circonstances que l’être humain. 9) Le singe rit au contact physique. Document 3 : 10) Selon Aristote, seul l'homme rit. 11) Le rire est un amusement aux dépens d'autrui. 12) La comédie se moque de ce qui est méprisable. 13) Le rire manifeste une forme de supériorité. 14) Selon Platon, le rire blâme l’imperfection. Document 4 : 15) Une vielle femme agresse verbalement un fumeur, en l'avertissant du risque d'avoir le cancer des poumons. 16) Le fumeur imperturbable, se moque de la vieille en déclarant que les non-fumeurs attrapent le cancer de l'anus.
Bendjebbour Youssef TP1

lundi 15 novembre 2010

"Les causes du rire." - Article tiré d'une encyclopédie américaine.

Les causes habituelles de rire sont des sensations de joie et d'humour, cependant d'autres situations peuvent aussi bien faire rire.


Une théorie générale qui explique le rire est appelée la théorie du soulagement. Sigmund Freud le résume dans sa théorie selon laquelle le rire libère les tensions et «l’énergie psychique».

Cette théorie est l'une des justifications des croyances que le rire est bénéfique pour la santé. Cette théorie explique pourquoi le rire peut être aussi un mécanisme d'adaptation lorsqu’on est bouleversé, en colère ou triste.


Le philosophe John Morreall affirme que le rire humain peut avoir ses origines biologiques dans une sorte d'expression partagée de soulagement au passage d’un danger. En revanche, Friedrich Nietzsche a suggéré que le rire peut être une réaction au sentiment de solitude existentielle et la finitude que seuls les humains ressentent.


Par exemple, c'est ainsi que cette théorie fonctionne dans le cas de l'humour : une blague crée une incohérence, la phrase semble ne pas être pertinente, et nous cherchons automatiquement à comprendre ce que la phrase dit, suppose, ne dit pas, ou implique. Si nous réussissons à résoudre cette «énigme cognitive», que nous constatons ce qui est caché dans la phrase, quelle est la pensée sous-entendue, que nous amenons au premier plan ce qui était à l'arrière-plan, et que nous nous rendons compte que la surprise n'était pas dangereuse, nous finissons donc par rire de soulagement. Sinon, si l’incohérence n'est pas résolue, il n'y a pas de rire, comme Mack Sennett le fait remarquer : "lorsque le public est confus, il ne rit pas" (ce qui est l'une des lois fondamentales d'un comédien, appelée "exactitude" ). Il est important de noter que l'incohérence peut être résolue, sans que le rire se produise. En raison du fait que le rire est un mécanisme social, il se peut que nous ne nous sentions pas en danger et pourtant ne pas rire. En outre, la mesure de l'incohérence (moment, le rythme, etc) est en rapport avec la quantité de danger que nous ressentons, et donc avec l’intensité et la durée de notre rire. Cette explication est également confirmée par la neurophysiologie moderne.



Le rire peut aussi être provoqué par le chatouillement. Bien qu'il soit désagréable pour la plupart des gens, se faire chatouiller provoque souvent des rires forts qui sont considéré comme des reflets et sont souvent incontrôlables.




Maxime Bazureault EEC2 13


"Les causes du rire", tiré d'une encyclopédie internet américaine

Da Cruz Jonathan TS2EEC




Les causes du rire

Les causes habituelles du rire sont des sensations de joie et d'humour, mais d'autres situations peuvent aussi bien faire rire.


Une théorie générale qui explique le rire est appelé la théorie du soulagement. Sigmund Freud a résumé dans sa théorie que le rire libère les tensions et «l’énergie psychique».
Cette théorie est l'une des justifications de la croyance que le rire est bénéfique pour la santé. Elle explique pourquoi le rire peut être aussi un mécanisme d'adaptation lorsque l’on est bouleversé, en colère ou triste.


Le philosophe John Morreall émet une théorie selon laquelle le rire de l'homme peut avoir ses origines biologiques dans le fait qu’il serait une sorte d'expression partagée de soulagement après le danger.
Friedrich Nietzsche, en revanche, définit le rire comme une réaction au sentiment de solitude existentielle et de finitude que seuls les humains ressentent.


Par exemple, c'est ainsi que cette théorie fonctionne dans le cas de l'humour : une blague crée une incohérence, la phrase ne semble pas pertinente, et nous cherchons automatiquement à comprendre ce que la phrase dit, suppose, ne dit pas, et implique; si nous réussissons à résoudre cette énigme, et nous constatons ce qui est caché dans la phrase, quelle est la pensée sous-jacente, et que nous amenons au premier plan ce qui était à l'arrière-plan, et que nous nous rendons compte que la surprise n'était pas dangereuse, nous finissons par rire de soulagement. D’un autre côté, si la contradiction n'est pas résolue, il n'y a pas de rire, comme Mack Sennett le fait remarquer : «lorsque le public est perplexe, il ne rit pas" (ce qui est l'une des lois fondamentales d'un comédien, appelée "exactitude"). Il est important de noter que l'incohérence peut être résolue, sans que cela fasse rire. Cela est dû au fait que le rire est un mécanisme social, nous pouvons ne pas nous sentir en danger, cependant, l'acte physique de rire peut ne pas avoir lieu. En outre, l’étendue de l'incohérence (le timing, le rythme, etc) a à voir avec le danger que nous ressentons, et ainsi avec l'intensité ou la durée du rire. Cette explication est également confirmée par la neurophysiologie moderne.
Le rire peut aussi être provoqué par le chatouillement. Bien qu'il soit désagréable pour la plupart des gens, se faire chatouiller provoque souvent de grands rires qui sont considérés comme un réflexe et sont souvent incontrôlables.
11

vendredi 12 novembre 2010

Préparation d'un sujet d'écriture personnelle :

Sujet: Est-il vrai qu'on corrige les mœurs en riant?

1) Définir le verbe "rire": les 5 sens (déjà connues)
2) Définir le mot "mœurs": Règles de comportement individuels ou collectifs
3) Définir le verbe "corriger":
- Faire remarquer
- Amender
4) Reformulation du sujet avec les différents sens:
- Est-il vrai que lorsqu'on [plaisante/se moque] on [fait remarquer] les comportements [individuels]
[manifeste une émotion] [amende/améliore]
[collectifs]
-->Nous avons fait deux catégories de sens pour le verbe rire:
1) plaisanter, se moquer
2) manifester une émotion
Critère de ce classement: présence ou absence de volonté.

5)
"Castigat ridendo mores" Jean de SANTEUL
écrivain francais du XVIIe. SANTEUL voulait dire que la comédie corrige les mœurs. Par exemple L'Avare et Le bourgeois gentilhomme.

Il y a plus de chance de corriger par la plaisanterie que par l'éclat de rire car le message de l'éclat de rire est implicite. Un éclat de rire exige un décryptage.

Il semble évident qu'il est plus facile de faire remarquer un défaut que d'améliorer un comportement par la plaisanterie.

La raison est que l'amélioration exige beaucoup plus d'efforts. On peut affirmer sans autres examens que la plaisanterie attire l'attention sur les vices.

Prenons le cas d'un obèse boulimique, les moquerie vont-elles suffire a faire changer son vice ? La chance de se réformer est fonction du rapport coût/gain.

Citation de Molière de la préface de Tartufe "on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule. " cette phrase explique pourquoi la moquerie est un correcteur efficace. Toute l'efficacité du rire tiens à la peur du ridicule.

Bilan provisoire :
- Il semble évident que l'on peut facilement faire remarquer un mauvais comportement par la moquerie.
- Quant à faire rectifier un défaut c'est plus difficile. Cela suppose que plusieurs conditions soient remplies :


  • La personne cible soit sensible a la moquerie

  • Il faut également que l'avantage procuré par la correction soit supérieur à l'effort qu'elle exige. (ex : un obèse corrigera son défaut s'il estime qu'il a plus à y gagner qu'à y perdre)

  • il faut que la personne cible ait peur du ridicule.

Si ces 3 conditions sont remplies alors oui, la moquerie corrigera le défaut.

mercredi 13 octobre 2010

une citation de Hegel

Hegel, philosophe allemand du XIXe siècle, écrit : «Ne sont comiques que la bonne humeur et l'assurance infinies qui permettent à l'homme de s'élever au-dessus de la contradiction dans laquelle il est pris, au lieu d'en souffrir et de se sentir malheureux». (Esthétique IV, La poésie, Les genres de la poésie dramatique)
Ce qu'il appelle "contradiction" équivaut à l'incohérence, à l'absurdité, au couac, à ce bouleversement sans danger qui, pour beaucoup, suscite le rire. Prenons deux exemples. Un homme fait un faux pas et tombe. La contradiction est entre son effort de marcher et le déséquilibre qui le condamne à subir la pesanteur comme un objet. Un trader anglais dit : "La crise, c'est pire qu'un divorce. J'ai perdu la moitié de ma fortune et ma femme est encore là." La contradiction est double ici. Elle est d'une part entre le désir de s'enrichir et l'appauvrissement. Mais elle est aussi entre ce qu'on attendrait, à savoir qu'il vaut mieux garder sa femme que la perdre, et ce qui est dit. Au lieu d'être malheureux, le rieur se moque de la misère humaine. Il se réjouit d'un échec, d'une déconvenue, d'une faiblesse qui pourrait aussi bien être la sienne. Le mal devient motif de satisfaction. En riant, il fait preuve d'une assurance car il se sent à l'abri et libre de tout souci, de tout effort. C'est pourquoi bien des philosophes ont vu dans le rire l'expression d'une supériorité. Le rieur semble nous dire : Je ne risque rien, je suis au-dessus de toute menace, je ne crains rien. Le rire paraît supprimer l'importance des choses présentes. C'est comme si l'homme devenait un bref instant immortel. Il rit comme les dieux bienheureux de L'Iliade.

lundi 11 octobre 2010

Deuxième liste de questions pour le contrôle

1) Présentez de façon précise les règles de la synthèse.
2) Présentez les deux règles données en cours sur la phrase.
3) Énoncez les règles d'espacement avec les signes de ponctuation.
4) Quels sont les principaux sens du verbe "rire". Donnez pour chacun l'exemple d'une phrase.
5) Quelles sont les différentes finalités du rire selon le texte "Rire : pour quoi faire ?".
6) Dans quel sens le mot "rire" est-il employé dans ce texte ?
7) Faites la critique de la classification que suggère ce texte. Proposez une autre classification.
8) Qu'est-ce que le thème d'une phrase ? Qu'est-ce que le prédicat ? Donnez un exemple.
9) Qu'est-ce qu'une proposition ? Donnez un exemple.
10) Quelles approches différentes d'un même phénomène permettent les diverses sciences et disciplines ? Donnez-en une illustration à propos du rire.

Maxime Bazureault EEC2.

mercredi 6 octobre 2010

Plaisanter : pour quoi faire?

Le rire, comme les larmes ou l’éternuement, est une réaction naturelle du corps à certains stimuli. En tant que tel, il n’est pas volontaire et n’est pas un moyen choisi pour atteindre une fin. On ne rit pas pour s’amuser, se moquer, attirer la sympathie, comme on sourit ou comme on plaisante. Si l’on rit c’est qu’on s’octroie le droit de ne rien redouter ou respecter. Nous rions parce qu’il n’y a pas de danger et qu’aucun souci ne nous occupe. Nous dépensons dans le rire une énergie libérée par l’absence soudaine d'enjeu et d’effort. La condition du rire est une suspension momentanée de l’effort. Je peux décider avant de rire de me moquer ou de plaire. Je sais qu’avec telle personne, je ne me moquerai pas, je rirai innocemment. Je sais qu’avec d’autres, au contraire, mon rire pourra être moqueur. Mais je ne décide pas de rire, sans quoi mon rire serait forcé ou feint. Le rire, comme réaction neurologique, n’est en soi ni bon ni mauvais, ni méchant ni gentil. Il est une brusque détente, il révèle en quelque sorte une erreur. On croyait qu’il fallait être vigilant, qu’un risque existait, ne fût-ce que celui de ne pas comprendre la blague racontée. On croyait que tout se déroulerait normalement, sans couac, et tout à coup l’accident survient et s’avère aussitôt futile. Le rire est un petit triomphe. Il consiste à s’apercevoir que le lourd est léger, le dangereux, inoffensif, et que le haut est en bas. Ce qui nous impressionnait n’est qu’une illusion. Voilà ce que veut dire le rire. C’est un petit triomphe du principe de plaisir qui enlève au réel sa pesanteur et son caractère pénible. Les neurobiologistes ne connaissent pas précisément le déterminisme et la fonction du rire. Phylogénétiquement, certains biologistes estiment qu’il est apparu pour les besoins de la communication afin de signaler l’absence de danger. Telle serait sa finalité du point de vue de l’espèce. Sa fin n’est pas individuelle mais il prend une signification sociale comme toutes les réactions naturelles de l’homme. Il se voit également doté d’une valeur positive ou négative selon les conditions où il se déclenche. Il est aussi l’objet de certaines règles sociales qui varient à travers les époques et les cultures. L’homme a donc fait du rire un signe dont le sens, comme celui d’un geste, est multiple. La polysémie du verbe « rire » témoigne de cette multiplicité de sens. L’un des sens du verbe est « plaisanter ». Dans la question « rire : pour quoi faire ? » il faut entendre ce sens-là. On plaisante pour attaquer, corriger, se défendre, se lier, se moquer, exclure, etc. Mais on ne peut pas dire qu’on rit ou qu’on manifeste une émotion par des expirations sonores pour atteindre l’un de ces buts. Il ne faut pas confondre la réaction émotionnelle, qui peut être solitaire, et l’intention de produire un effet sur autrui.

vendredi 1 octobre 2010

Définition simplifiée du verbe "rire" d'après le TLF

Sens 1 : Manifester une émotion

Sens 2 : Sourire , briller

Sens 3 : Se moquer

Sens 4 : Plaisanter

Sens 5 : S'amuser


BERAUT Marc TS2B

lundi 27 septembre 2010

Le rire A.BENDJAEL BTS EEC

BENDJAEL Abdessalem TS2 EEC

Aux sources de la culture occidentale, nous avons deux grandes références au rire. La première est une citation d’Homère dans l’Iliade qui date du VIIIe siècle avant Jésus Christ ; « Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure." Homère qualifie ce rire moqueur d’inextinguible (qu'il est impossible d’éteindre) et il veut aussi nous montrer que les dieux sont heureux puisque ils sont immortels et ils ont le pouvoir. Quant à la deuxième référence au rire, c’est la Bible (Genèse chap. 18 vers 12-13-15) ; "Sarah "rit" en elle-même disant : Flétrie par l'âge, ce bonheur me serait réservé! Et mon époux est un vieillard!" Le Seigneur dit à Abraham: "Pourquoi Sarah a-t-elle ri?"... Sarah protesta en disant: "je n'ai point ri", car elle avait peur. Il répondit: "Non pas, tu as ri!"." Ce rire d’émerveillement de Sarah et celui des dieux heureux sont donc les deux rires inauguraux dans la culture occidentale.


Dans l'essence du Rire, du XIXème siècle, Baudelaire a dit : "Le rire est satanique, il est donc profondément humain." Cette phrase est composée de deux propositions: - Le rire est satanique. -Il est donc profondément humain. L'Église au Moyen-âge condamne le rire. Le seul rire licite c'est le sourire car Jésus et les Saints ne riaient pas. Le rire est irrespectueux, c'est un péché, et il est considéré comme animal.

vendredi 24 septembre 2010

Approches sur le rire

On peut avoir plusieurs approches sur le rire :

-une approche neurobiologique. Il y a deux phases : une première phase ou interviennent les neurotransmetteurs, des hormones de stress (état d'alerte). Toute de suite après il y a un renversement, ce sont des hormones opposées, les endorphines (état de détente).

-une approche sociologique. Le sociologue va étudier le rire en cherchant les raisons, les fonctions et les formes du rire dans les sociétés données.

-une approche historique. L'historien va étudier l'évolution du rire à travers les époques. Par exemple au Moyen-âge, l'Eglise essayait de condamner le rire.

-une approche psychologique. Le psychologue étudie les processus intellectuels , les sentiments et les comportements du rire.

-une approche morale. C'est de savoir ce qui est bien ou mal. C'est déterminer les bons et les mauvais rires. Savoir s'il y a des limites ou des règles. Ou au contraire savoir s'il n'y a aucune contrainte sur le rire.

-une approche anthropologique. C'est l'étude des rires dans les différentes sociétés. L'anthropologie met l'accent sur les différences culturelles d'un peuple à l'autre.

-une approche philosophique. Le philosophe essaye de faire la somme, de synthétiser toutes ces approches. Pour définir le sens et la place du rire dans une connaissance globale de l'Homme et du Monde.

-une approche médicale. Depuis peu, il y a la gélothérapie (la thérapie par le rire). Le rire aurait des bienfaits sur la santé.

Transcription Marc Béraut.

jeudi 16 septembre 2010

Le rire célébré, dans Les Métamorphoses d’Apulée, roman latin du IIe s. après J.-C.

Lucius, le héros narrateur de L’Âne d’or ou les Métamorphoses, voyage en Thessalie, le pays des magiciens. Il arrive à Hypata et loge chez un ami de sa famille. Au cours d’un dîner chez sa tante Byrrhène, il écoute le récit d’un invité, Thélyphron, qui raconte comment des sorcières lui ont coupé le nez et les oreilles.

« À ce récit de Télyphron, les convives, que le vin avait mis en gaieté, se prennent à rire de plus belle. Et, pendant que quelques bons vivants réclament les libations d'usage au dieu du Rire, Byrrhène se tourne vers moi : Demain, dit-elle, est l'anniversaire de la fondation de notre ville, jour consacré à l'auguste dieu du Rire. C'est un culte observé par nous seuls sur la terre, et que nous célébrons par les plus joyeuses cérémonies. Votre présence serait un plaisir de plus; et puisse quelque heureux fruit de votre imagination ajouter encore à la fête, et contribuer à rendre l'hommage plus digne de la divinité! Bien volontiers, madame, répondis-je; vos ordres sont ma loi; et je souhaite que l'inspiration me serve assez bien pour que la toute-puissance du dieu se manifeste dans mon œuvre. »

Pendant la nuit, sortant de ce dîner, Lucius subit une plaisanterie. On lui fait croire que la maison de son hôte est attaquée par trois hommes, qu’il tue. Le lendemain, on l’arrête, on le juge, on s’apprête à le torturer pour connaître ses complices, avant de révéler la mystification. Les trois hommes qu’il croit avoir percés de son épée n’étaient que des outres.

« L'hilarité, que les meneurs de cette mystification avaient jusque-là tant soit peu contenue, fit alors explosion. Ce fut un débordement frénétique, des convulsions de rire à s'en tenir les côtes à deux mains. Enfin, après s'en être donné à cœur joie, la foule évacua la salle; mais chacun, avant de sortir, se retournait encore pour me regarder.

Moi, depuis le moment où j'avais soulevé le linceul, j'étais resté immobile et glacé comme un marbre, et je ne bougeais non plus qu'une des colonnes ou qu'une des statues du théâtre. Je ne sortis de cette léthargie qu'au moment où mon hôte Milon vint s'emparer de moi pour me ramener. Je résistai; les larmes se firent jour de nouveau, et j'éclatai en sanglots. Ce ne fut qu'en me faisant doucement violence qu'il parvint à me faire sortir. Pour rentrer au logis, il choisit les rues les moins fréquentées, et prit plusieurs détours. Il me disait tout ce qu'il croyait propre à calmer mes nerfs et à combattre mon chagrin; mais rien n'y faisait. J'étais ulcéré de m'être vu bafoué si indignement.

Tout à coup les magistrats eux-mêmes se présentent, et les voilà qui m'adressent une réparation en ces termes: Seigneur Lucius, nous connaissions votre mérite personnel et votre noble maison. L'illustration de votre famille est notoire dans la province. Croyez qu'aucune pensée d'insulte n'a présidé à la scène de tout à l'heure; que votre cœur n'en conserve aucun ressentiment : nous célébrons aujourd'hui la fête du dieu du Rire; et c'est parmi nous à qui s'ingéniera pour rajeunir cet anniversaire. Le dieu, qui vous a été si redevable en ce jour, veut que partout sa propice influence vous accompagne, et que votre heureuse physionomie soit en tous lieux un signal d'hilarité. La ville, du reste, vous a par acclamation décerné les plus grands honneurs. Elle veut que votre nom soit inscrit au nombre de ses grands personnages, et que le bronze lui conserve le souvenir de vos traits. À ce discours, je répondis: Je reconnais, comme je le dois, l'immense honneur que me fait une ville, la fleur et la perle de la Thessalie. Mais quant à des images, à des statues, réservez un tel témoignage pour qui les mérite mieux que moi. »

lundi 13 septembre 2010

David FRANCOIS - commentaire de citation de la Bible, de l'Iliade et de "De l'essence du rire" de Baudelaire

La Bible et Les Epopées de l’Iliade et l’Odyssée sont les deux racines de la culture occidentale. L’une des premières références au rire, celle de l'Iliade, était un rire moqueur. La deuxième occurrence est biblique. C’est le rire de Sarah. On a deux rires au début de la culture occidentale. Ce sont deux rires inauguraux (Genèse 18.1.15).

Le rire a été longtemps condamné par l’Eglise car Jésus et les saints ne riaient pas, le rire est irrespectueux, c’est un péché. Il est donc répréhensible. Le rire licite c’est le sourire meidiama "rire des sages". Dans "L'essence du rire" de Baudelaire, le rire est « satanique », il est l'expression de notre ignorance et notre faiblesse. Il est donc humain.

David FRANCOIS BTS EEC2

KAHLOON Sélim BTS EEC2 Commentaire des citations

La citation "Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure" est tirée de l’Iliade du huitième siècle avant Jésus-Christ. C’est l’une des premières références au rire. Dans cette phrase c’est un fou rire qui les prend quand ils aperçoivent Héphaïstos qui est boiteux. C’est un rire moqueur. La deuxième référence est biblique. C’est le rire de Sarah qui apprend avec surprise qu’à son âge elle peut être enceinte. C’est un rire de stupéfaction. Ces deux ouvrages sont les piliers de la culture occidentale. La citation "Le rire est satanique, il est donc profondément humain" est de Charles Baudelaire, tirée de "l’Essence du Rire", du XIXéme siècle. A travers cet essai, il analyse le rire avec l’opposition entre le "comique absolu" et le "comique significatif". L'un est l'expression d'un sentiment de supériorité de l'homme sur l'homme, l'autre du sentiment de supériorité de l'homme sur la Nature. Mais dans tous les cas, le rire reste "satanique". Cette phrase est composée de deux propositions. "Le rire est satanique" et "Il est donc profondément humain". C’est une implication car le connecteur logique présent dans la phrase est la conjonction de coordination "donc". Le mot mis en avant est "satanique" dont la racine est Satan qui signifie l’adversaire ou l’accusateur. Satan est considéré comme le diable. Le rire a souvent été condamné par l’Eglise, étant considéré comme irrespectueux, c’est un péché. Personne ne rit en public de peur du châtiment de l’Eglise. Pour les chrétiens, la joie exclut le rire, seul le sourire est autorisé.

Makni Hamdi - commentaire de citations

« Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans sa demeure. » Cet extrait est tiré du livre Iliade, chant I, écrit par Homère au VIIIème siècle av. J.C. L’une des premières références au rire dans les cultures occidentales est le rire moqueur. Il y a aussi une autre occurrence du rire, le rire biblique. Ces deux types de rire sont inauguraux de la culture occidentale. Les rires moqueurs sont ceux des dieux sur Héphaïstos car il est boiteux. Le rire biblique est celui de Sarah apprenant qu’elle est enceinte alors qu’elle est nonagénaire et que son mari Abraham est centenaire.

"Le rire est satanique, il est donc profondément humain." Cette citation est tirée de l'article "De l'essence du rire", écrit par Baudelaire, et publié pour la première fois en juillet 1855 dans le Portefeuille. En hébreu "Satan" veut dire "adversaire". Le rire licite est le sourire et meidiama est le « rire des sages ».

Le rire a été longtemps condamné par l’Église :

  • - Jésus et les saints ne riaient pas

  • - Le rire est considéré comme animal

  • - Le rire est irrespectueux et c’est péché

Il y a deux mots en hébreu :

  • - Sâhaq qualifie le rire, « joyeux, positif » (le nom d’Isaac, fils de Sarah et Abraham)

  • - lâaq, rire moqueur souvent méchant

Babandisha : Commentaire sur les citations sur le Rire

BABANDISHA STEPHANE TS2EEC

"Et un rire inextinguible s’éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Hèphaistos s’agiter dans la demeure." Homère(Iliade, chant I)

Cette citation tirée de L’Iliade, chant I, date du VIIIème siècle avant J-C, c'est la plus ancienne référence au rire de notre culture occidentale avec un passage de la Bible datant lui aussi du VIIIème siècle avant J-C. La première occurrence au rire de notre culture occidentale est un rire exprimant la moquerie, il est décrit comme "inextinguible", cela démontre que leur rire était incontrôlable et que leur cruauté face au handicap de Héphaïstos était pour eux un droit car ce sont des dieux et qu'ils possèdent le pouvoir. La seconde référence au rire est trouvée dans la Bible, dans le livre de la Genèse au chapitre 18, la scène se passe du verset 1 à 15. C'est la scène où Abraham, ayant tout quitté suivant le Dieu qui lui a parlé depuis sa ville d'origine, Ur en Mésopotamie, fait la rencontre de 3 Hommes. Il fait preuve d'hospitalité en leur proposant un repas et à boire, après cela au verset 10, ils disent : "Et voici, ta femme Sara aura un fils". Le couple étant avancé en âge n’espérait plus avoir de progéniture, après avoir entendu cela, au verset 12, "Sara rit en elle même". Dans ce contexte-là, c'est un rire d’émerveillement, de stupéfaction. Ces deux rires sont donc les rires inauguraux de la culture occidentale.

"Le rire est satanique, il est donc profondément humain" (L'Essence du Rire de Baudelaire). Baudelaire veut nous faire comprendre par cette citation que tout rire est méchant et tire son origine du Diable ("l'accusateur").

L'Eglise du Moyen Age condamne le rire, le rire licite c'est le sourire. Pour l'Eglise, le rire est répréhensible, il a été condamné par elle car le Christ et les Saints ne riaient pas. Le rire était considéré comme animal, relevant de la passion et non de la raison. Il est considéré comme irrespectueux.

En hébreu on trouve deux mots pour désigner le rire : "Sâhaq": Joyeux, positif (bon) / "Lâaq": rire moqueur (mauvais)

En latin, on distingue aussi les deux types de rire : "Risus" : le rire / "Derisio" : la moquerie.
De nos jours il n'y a plus de distinction, il n'y a plus que le mot "rire" pour les deux sens.

AROTCAREN Jonathan BTS EEC2 : Commentaire des citations de l'Iliade et de Bodelaire

La citation "Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure" est tirée de l'Iliade d'Homère (chant1), datant du 8ème siècle avant J.C. Elle fut la première référence occidentale avec la bible. Le rire moqueur fait partie de cette première référence occidentale. La deuxième est biblique (le rire de Sarah (Genèse 18)). Ces deux rires sont inauguraux dans la culture occidentale.


"Le rire est satanique, il est donc profondément humain." Selon Baudelaire, le rire est "satanique" et l'humain est satanique. L'Église au Moyen-âge condamne le rire. En résumé, le rire a été longtemps condamné par l'Église pour deux raisons : la première, Jésus et les saints ne rient pas. La seconde, le rire est considéré comme animal, irrespectueux et comme un péché.


AROTCAREN Jonathan BTS EEC2

Julien GRATTEPANCHE EEC2 - Commentaire des citations de l'Iliade et de Baudelaire-

Cette citation d’Homère, tirée de Iliade, chant I, date du 8ème siècle avant J-C. Elle est la plus ancienne citation sur le rire de notre culture occidentale. Cependant la Bible a été écrite à partir du 8ème siecle. Les deux bases de la culture occidentale sont donc les épopées d’Homère et la Bible. La première occurrence du rire en occident est un rire de moquerie. Ce rire de moquerie a été utilisé par les Dieux qui mettent en valeur le fait qu’ils sont heureux parce qu’ils ont le pouvoir et sont immortels. La deuxième référence est biblique, avec le « rire de Sarah » (GN 18.1.15) qui est un rire de stupéfaction. Le rire des dieux grecs de L’Olympe et le rire de Sarah qui apprend qu’elle est enceinte à plus de quatre-vingt-dix ans sont donc les rires inauguraux du monde occidental.
Selon Baudelaire dans "De l'essence du rire", tous les rires sont sataniques et donc humains. Le rire satanique est un rire accusateur. L’Eglise des premiers siècles et du Moyen-Âge condamnait le rire. Pour elle, il était irrespectueux du fait que les saints ne riaient jamais parce que le « rire » représente le péché. Seul le sourire était convenable.



le rire comme réponse à la surprise

Le mot “hilarant” apparaît pour la première fois dans le dictionnaire en 1805 pour caractériser un composé chimique, le protoxyde d’azote. On trouve dans Littré (s. v. Hilarant) la citation suivante extraite de l’Abrégé de Chimie de Pelouze et Frémy : “Le protoxyde d’azote est impropre à la respiration ; introduit dans les organes respiratoires, il produit une sorte d’ivresse qui lui a fait donner le nom de gaz hilariant”. Le gaz hilarant allait devenir une attraction foraine. Moins plaisant, mais d’une autre portée, le protoxyde d’azote devait aussi révéler des propriétés analgésiques qui permirent l’essor de la chirurgie moderne : l’anesthésie générale a recours (pour partie) à ce gaz singulier. Le MEOPA (acronyme de : “mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d'azote”) est aujourd'hui utilisé en pédiatrie pour ses propriétés antalgiques et sédatives (sédation consciente) (N2O/O2).
Quel rapport entre “endormir la douleur” et “rire” ? L’hypothèse ici développée consiste précisément à poser que cette proximité fonctionnelle de l’anesthésie et du rire, “chimiquement prouvée” par les effets du protoxyde d’azote, peut constituer une voie d’accès à la compréhension du rire. En effet, que la cause soit purement matérielle (gaz hilarant, alcool... ; empoisonnement cérébral : rire sarde, par exemple ; atrophie cérébrale ou dégénérescence de la chimie neuro-médiatrice : épilepsie gélastique, maladie de Pick… où le sujet est incapable de rien prendre au sérieux ; chatouillement) ou purement intellectuelle (rupture brusque de la continuité noétique), le rire s’analyserait comme une suspension réflexe de la communication entre le “cerveau du réel” et le “cerveau émotionnel” permettant de supporter et d’administrer la dénégation de la surprise (dépourvue de danger) que constitue :
- la contradiction (“Qu’y a-t-il, Polos ? Tu ris ? Est-ce là encore une nouvelle forme de réfutation, que de rire, quand quelqu'un dit quelque chose, au lieu d’en prouver l'erreur ?” - Platon, Gorgias, 473 e) ;
- l’absurdité ou l’invraisemblance : c’est le rire du nonsense ;
- la discordance ou l’incongruité : un monsieur en frac et haut de forme, mais aussi… en caleçons ;
- la différence, c’est la blague dite “ethnique” ;
- l’hyperesthésie du chatouillement (vide infra).
Le rire sanctionne l'inadéquation d’une réponse à situation donnée, une mauvaise adaptation et la corrige aussitôt (si je suis l’auteur de la réponse inadéquate, je ris de moi-même, mais, le plus souvent, c’est l’autre qui fait rire…), au moins subjectivement. Il y a quelque chose de magique dans le rire, qui annule ou qui permet de s’accommoder de la contradiction et de la contrariété. Cette magie est... neurochimique.

http://www.anthropologieenligne.com/pages/12/12.3.html

dimanche 12 septembre 2010

Commentaire des citations de l'Iliade et de la Bible.

Le rire :
« Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans sa demeure. »
Cette citation tirée de l'Iliade d'Homère (Chant I du VIIIe siècle avant JC) est une des premières références au rire dans la culture occidentale. Il s'agit d'un rire de moquerie et de méchanceté. Ici les Dieux de l'Olympe se moquent d'Héphaïstos boitant.
Cette référence est la première concernant le rire.
La deuxième référence au rire est biblique. C'est le rire de Sarah apprenant qu'elle allait avoir un enfant à un âge avancé :
« Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. […] Sarah mentit, en disant: Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit: Au contraire, tu as ri. » (La Bible, Genèse 18). C'est un rire d'étonnement.
« Le rire est satanique, il est donc profondément humain. », écrit Baudelaire dans « De l'essence du rire ».
Dans cette phrase il y a deux données qui sont connectées. « Le rire est satanique » implique qu'il est « profondément humain » parce que l'homme est satanique.
L'Eglise du Moyen Age condamne le rire. Elle considère le rire comme animal et relevant de la passion, de l'émotion, non de la raison car Jésus et les Saints ne rient pas.
«Le rire licite c'est le sourire.» «Le rire fait fuir la raison et s'éveiller les passions monstrueuses», écrit Jacques Le Goff dans « Le rire... sous contrôle de l'Eglise au Moyen Age. »
Le rire est donc irrespectueux et est un péché.
On trouve dans l'Ancien Testament, deux mots bien distincts pour désigner le rire : sâhaq, un rire « joyeux, positif » (c'est le nom d'Isaac) et lâaq, un rire moqueur, souvent méchant.
Dans la langue française, nous avons un seul mot pour désigner le rire. Celui-ci ne différencie pas les deux types de rire présent dans la Bible.
Le rire de Baudelaire est donc un rire moqueur, méchant et accusateur (« satanique » venant de Satan, l'accusateur). Tout rire humain est donc pour lui, un rire satanique et l'homme est naturellement méchant.
Nous pouvons donc en conclure que le rire peut être à la fois un phénomène naturel, incontrôlé, comme le rire de Sarah dans la Bible, et un phénomène social, intentionnel comme le rire des Dieux dans l'Iliade.
http://www.levangile.com/Bible-Annotee-Genese-18.htm
http://www.archipope.net/article-17551224.html


Maxime BAZUREAULT - EEC2 14

vendredi 10 septembre 2010

Illustrations des quatre fonctions du rire

Première fonction : se distraire

On peut citer le rire des banquets champêtres de la Nouvelle Héloïse de Rousseau comme exemple littéraire pour illustrer cette fonction. De même, on pourrait citer l'exemple d'un homme s'esclaffant à la lecture d'un magazine.

Deuxième fonction : se sociabiliser

On pourrait éventuellement citer le rire inextinguible des dieux se moquant d'Héphaïstos dans L'Iliade d'Homère si l'on considère que, tous les dieux riant de la même chose, il y a création d'une cohésion de groupe et donc sociabilisation. Dans le même état d'esprit, dans un cercle d'hommes, l'un lâche une plaisanterie, un autre renchérit et tout le monde éclate de rire : il y a également création d'une cohésion de groupe et sociabilisation.

Troisième fonction : corriger les moeurs

On peut citer de nombreuses pièces de théâtre comiques, par exemple L'Avare de Molière. Pareillement, on peut évoquer l'exemple d'un individu se moquant des tares d'un autre devant lui.

Quatrième fonction : résister à l' oppression

Comme exemples, on peut citer les propos subversifs de Nietzsche "je me ris de tous les maîtres qui ne se moquent pas d'eux-mêmes" (dans Le Gai savoir), ou tout simplement des hommes vivant sous un régime de dictature quelconque et riant du gouvernement en place.


Le rire (CALLANQUIN Cyrille - TS2B)

jeudi 9 septembre 2010

Illustration des fonctions du rire

DISTRACTION: Les sketches font rire. En effet les sketches reprennent souvent la vie de tous les jours et la tournent en humour. On a l'exemple de JAMEL DEBOUZZE qui dans un de ces spectacles parle avec humour de son enfance dans la ville de Trappes. Le rire fait aussi office de distraction lors de rassemblements entre amis afin d'avoir une atmosphère détendue.

LIEN SOCIAL: une étude technique de l'INSEE a révélé qu'il est plus facile de se faire des amis lorsqu'on est drôle que lorsqu'on ne l'est pas. On a l'exemple des cours de récréations, bien souvent ceux qui sont drôles ont moins de mal à avoir des amis.

RÉSISTANCE A L'OPPRESSION: Les rire de défense sont visibles dans bien des cas. En effet on peut le voir lorsque l'on est mal à l'aise et que pour se protéger on rigole afin de montrer que l'on prend le malaise avec humour. On peut aussi avoir un rire de protection lorsque l'on prend avec humour des situations dures voire grotesques.

CORRIGER LES MŒURS: On peut rire de certains défauts de certaines personnes. Par exemple, on peut parler d'Aimé dans la série télé H où les autres infirmiers se moquent de lui parce qu'il n'est pas très intelligent.

Tournesac, TSBAT2
Quentin LOISEAUX TS2B

fonction de distraction :

Exemple littéraire/cinématographique : on peut regarder un film comme American Trip

Exemple de la vie réelle : se moquer des gens est très distrayant

fonction de lien social :

Exemple littéraire : dans Retour à Brideshead de Evelyn Waugh, un des ami du narrateur a un ours en peluche de compagnie, ce qui lui permet d'avoir la visite de beaucoup de personnes

Exemple de la vie réelle : une personne peut avoir beaucoup d'autodérision pour pouvoir mieux s'intégrer dans un groupe, comme des français qui se moquent de leurs défauts lorsqu'ils visitent un pays étranger.

fonction de correction :

Exemple littéraire : dans Modeste Proposition, Jonathan Swift critique la situation sociale de son pays (l'Irlande du XVIIIème), en utilisant l'ironie.

Exemple de la vie réelle : une personne peut utiliser un sarcasme pour démontrer l'absurdité d'une autre personne ou pour attaquer une personne.

fonction de protection et d'attaque :

Exemple cinématographique : dans le film Le Dîner de Con des hommes se moquent d'autres personnes qui ont des passions originales.

Exemple de la vie réelle : rire de soi-même

Etude lexicale

Résumez en le simplifiant au maximum l'article du TLF consacré au verbe "rire".

mercredi 8 septembre 2010

Questions de contrôle

1. Donnez deux exemples de rire aux sources de la culture occidentale. Où les trouve-t-on? 2. Combien de mots désignent le rire en hébreu? Diffèrent-ils par le sens? 3. Combien de mots désignent le rire en grec ancien? Diffèrent-ils par le sens? 4. Que signifie le nom Isaac? Qui était ce personnage? 5. Quelles sont les quatre fonctions du rire d'après l'analyse de la problématique? 6. En quoi le rire est-il satanique d'après Baudelaire? 7. Sur quelle opposition se fonde la problématique du texte qui présente le thème? 8. Quelle est généralement, au moyen-âge, la position de l'Eglise sur le rire? 9. Quels sont les principaux sens du mot "rire"? 10. Est-il vrai que le rire permet de se construire?

vendredi 3 septembre 2010

Commentaire phrases de Homère et Baudelaire

Da Cruz Jonathan TS2 EEC

"Et un rire inextinguible s'éleva parmi les Dieux heureux, quand ils virent Héphaïstos s'agiter dans la demeure." Cette citation est tirée de l'Iliade d' Homère. Cette œuvre, véritable référence culturelle dans le monde occidental, date du 8ème siècle avant Jésus Christ.

C'est l'un des deux pieds de la culture occidentale avec la Bible.
L'une des premières références au rire est un rire moqueur, méchant qui est ici présent dans cet extrait de l'Iliade.C'est un rire inaugural.Homère, ici, qualifie d'inextinguible - qui ne peut s'éteindre - le rire des Dieux. Cela met en valeur le fait que les Dieux sont heureux car ils ont le pouvoir et sont immortels.


"Le rire est satanique, il est donc profondément humain" Citation de Baudelaire tirée de l'Essence du Rire, du XIXème siècle.Cette phrase est composée de deux propositions:
- Le rire est satanique
- Il est donc profondément humain.
C'est une implication car le connecteur logique ici présent est la conjonction de coordination "donc".
Le mot remarquable ici est "satanique" qui vient de Satan (l'adversaire, l'accusateur). Dans l'Eglise catholique, Satan est considéré comme le diable, le maître du mal. L'Eglise au Moyen-Age condamne le rire. Le seul rire licite c'est le sourire. Les grands Saints de l'Eglise chrétienne n'ont, comme Jésus, jamais ri. Le rire a été longtemps condamné par l'Eglise car: Jésus et les Saints ne riaient pas, le rire est considéré comme animal, le rire est irrespectueux et c'est un péché. Étant donné tout cela, personne ne riait en public de peur des représailles des " gens de l'Eglise". Selon eux, au Moyen-Age, "Le rire est le propre de l'homme, mais c'est l'homme déchu et pécheur : le rire lui-même est un péché"

Quelle est la source de cette citation? Ajoutez ici un lien.

Citations :

"Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes!" Evangile de Luc

"Les plaisanteries, les paroles inutiles et qu'on dit seulement pour faire rire les autres, nous les condamnons partout et pour toujours ! Et nous ne permettons pas au disciple d'ouvrir la bouche pour ces paroles." La Règle de saint Benoît

"Le dixième échelon de l'humilité pour un moine, c'est de ne pas rire trop facilement et pour n'importe quoi. En effet, la Bible dit : « C'est l'homme stupide qui éclate de rire » (Siracide 21, 23)." Ibidem

« Le monde n’est pas un théâtre fait pour rire (…) Ce n’est pas Dieu qui nous donne l’occasion de jouer mais le diable… Rire, dire des facéties, cela ne semble paq être un péché notoire, mais cela conduit au péché notoire. Ainsi le rire engendre souvent les paroles malveillantes et celles-ci des actes encore plus malhonnêtes. Souvent les paroles et le rire entraînent les railleries et les insultes, lesquelles entraînent coups et blessures, qui dégénèrent en massacres et crimes. Aussi, si vous voulez recevoir un bon conseil, évitez non seulement les paroles malveillantes et les mauvaises actions, les coups, les blessures et les crimes, mais aussi le rire intempestif. » Saint Jean Chrysostome, in Jeannine Horowitz et Sophia Menache, L’Humour en chaire : le rire dans l'Eglise médiévale.